Voyage Alsace-Allemagne

Alsace-Allemagne

Français (en Alsace)
Allemand (en Allemagne)

Paris (France)
Strasbourg (Alsace)
Berlin (Allemagne)

Euro

1,92 millions d’habitants (Alsace)

UTC/GMT + 1 heure en hiver
UTC/GMT + 2 heures en été

Carte d'identité ou Passeport en cours de validité.

Carte Européenne d'Assurance Maladie.

Pour les étudiants et les personnes en situation de handicap présentez un justificatif (carte d'invalidité, carte étudiante).

En France depuis l’étranger, composez le 0033 puis le n° à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 qui début les n° de téléphone Français).

De la France vers l’étranger, composez le 00 puis l’indicatif du pays et le n° de votre correspondant.

Indicatif de l'Allemagne : 49

Pour téléphoner depuis l'Allemagne, composez le 0 devant l'indicatif de la ville.

La tension électrique en France et en Allemagne est de 230V.

Les prises électriques en France sont aux formats C (deux fiches rondes) et E (deux fiches rondes avec une prise de terre mâle).

Les prises électriques en Allemagne sont de type F (2 broches et une terre). Elles sont compatibles avec les prises électriques françaises de types C et E.

Pas besoin d’adaptateur.

Histoire

L’Alsace est une contrée splendide, remarquée pour son architecture et ses paysages vosgiens. Mais c’est aussi le théâtre d’une histoire riche qui façonna les relations frontalières de la France durant des siècles.

Les premières traces de l’homme dans cette région remontent au Paléolithique, il y a 600 000 ans, mais ceux qui marqueront véritablement leur empreinte durant la longue période de la Préhistoire sont les hommes du Néolithique (à partir de 5300 avant notre ère) avec leurs maisons rectangulaires construites en bois et en torchis (terre argileuse malaxée avec de la paille hachée et utilisée en construction) que l’on retrouve dans certaines villes dont Colmar.

Puis vient l’ère Romaine (à partir de 58 av. J.-C.) avec l’instauration d’une frontière, appelée limes, entre l’Empire et les peuples germaniques et Barbares. Commence alors l’essor de la région Alsacienne qui, grâce à l’affluent de troupes romaines, favorise l’artisanat et l’agriculture, et voit également son réseau routier et la créations de cités s’accroître.

Au Ve siècle, la prospère Rome décline et la poussée des peuples dit « Barbares », venus d’Asie, entraîne une immigration massives des peuples frontaliers tels les Alamans ou encore les redoutables Francs qui se transforme en véritable invasion de la Gaulle et plus largement de l’Empire Romain. C’est d’ailleurs ces deux peuples, les Alamans et les Francs, qui vont se battre, à partir de 406-407, lorsque le limes cède, pour l’obtention de l’Alsace. Aux mains des Alamans, une partie de l’Alsace va être germanisée avec notamment l’instauration de la langue alémanique. Mais à la fin du Ve siècle, Clovis s’empare définitivement de la région alsacienne et y instaure le christianisme qui occupera une place centrale dans la vie des Alsaciens mais également au sein des institutions, et ce jusqu’à la Révolution Française.

Cette période signe le début des velléités incessantes qu’il y aura entre la France et l’Allemagne. Et l’Alsace pâtira de ces nombreux conflits qui la verront cédée un temps aux Allemands, un temps aux Français, provoquant des changements de mœurs, de coutumes, voir même de population.

De Clovis à Charlemagne, la région est Française, puis elle passe aux mains des Allemands en intégrant la Francie Orientale qui deviendra par la suite le Saint Empire Romain Germanique. Elle restera sous le joug des Germains pendant près de 700 ans. Cela n’empêche pas la prospérité de la région marquée par la construction du Palais Impérial des Hohenstaufen (dynastie qui régna sur le Saint Empire Romain Germanique de 1138 à 1254) à Haguenau ou encore de l’Eglise Sainte-Foy à Sélestat sous le règne de Frédéric Ier Barberousse (1155-1190).

Bien que le XIVe siècle soit ponctué par de nombreuses crises telles la Peste noire en 1349 ou la Guerre de Cent Ans, l’Alsace va connaître un véritable âge d’or durant la Renaissance, aux XVe et XVIe siècles. Cette période de faste permet à la région et en particulier à la ville de Strasbourg de se démarquer en devenant l’une des capitales européennes du livre imprimé, Gutenberg y séjournera même à deux reprises, en 1434 et 1444. Cet attrait pour l’imprimerie permettra la vulgarisation des idées de la Réforme de Martin Luther à partir de 1517, instaurant ainsi les bases de la nouvelle religion chrétienne : le protestantisme. Et contrairement à bon nombre de régions/départements telle la Charente-Maritime particulièrement touchés par les guerres de religion, l’Alsace, elle, ne sera pas impactée par ce phénomène, au contraire, ce sera même un refuge pour les protestants persécutés en France et aux Pays-Bas. L’évitement de cette période trouble de l’Histoire de France, réside dans la signature du Traité de Paix d’Augsbourg, en 1555, qui impose le principe d’assujettissement des populations à la confession de leur prince. Ainsi, l’Alsace est gouvernée par une mosaïque de princes ayant chacun leur particularisme, on peut passer de la religion catholique à la religion protestante d’une ville à l’autre !

Outre l’aspect spirituel et organisationnel de la société (l’Église Catholique détient tout de même un quart des terres et ce jusqu’à la fin du XVIIIe siècle), la région alsacienne voit son économie prospérer grâce à sa formidable production agricole qui se concentre essentiellement sur les céréales et le vin. Les mines d’argent ainsi que le développement de son artisanat et de son commerce lui offrent de belles perspectives qui se traduisent par l’embellissement de son architecture, la maison Kammerzell à Strasbourg et la maison des Têtes à Colmar en sont de beaux témoignages.

La paix n’étant qu’une courte pause entre deux guerres, de nouveau l’Alsace est le théâtre de velléités, cette fois-ci, entre les princes protestants et l’autorité catholique du Saint Empire : c’est la Guerre de Trente Ans (1618-1648). Devenue une guerre à l’échelle européenne, les Suédois, Lorrains, Allemands et Français dévasteront à tour de rôle cette terre jusqu’aux Traités de Westphalie octroyant les possessions alsaciennes des Habsbourg à la France.

De nouveau, la France affirme sa mainmise sur l’Alsace. Et le Roi Soleil, le majestueux Louis XIV, veille à l’incorporation de cette région au Royaume de France avec notamment la signature du Traité de Ryswick en 1697 faisant du Rhin la frontière entre la France et l’Allemagne. Afin de consolider les frontières du territoire Français, Louis XIV fait appel à l’ingénieux Vauban qui réalisera ses fameuses fortifications dans les quatre coins de la France dont certaines forteresses en Alsace à Strasbourg, Huningue, Landau, Neuf-Brisach, Fort-Louis et Belfort. Ces nombreuses fortifications annihileront toutes tentatives d’invasions étrangères et permettront d’apporter la paix en Alsace. Cette paix sera prospère pour la région qui, au XVIIIe siècle, avec la Révolution Industrielle, va connaître un essor démographique et économique important. Des industries métallurgiques et surtout des fabriques de textiles s’implantent un peu partout en Alsace. Le pouvoir catholique reprend une place prépondérante et fait construire de majestueux édifices telles l’Eglise Notre-Dame de Guebwiller ou bien la Chapelle du collège des Jésuites à Colmar.

La Révolution de 1789 changera profondément l’ordre social, les terres du clergé (qui représentaient un quart des terres alsaciennes), tout comme les terres des seigneurs (qui représentaient un autre quart) reviennent aux paysans par le partage des biens communaux ou l’acquisition des biens nationaux. Les populations locales adhèrent aux valeurs républicaines, Napoléon Ier met un terme aux luttes religieuses et la première école normale d’instituteurs de France est fondée à Strasbourg en 1810. L’Alsace s’intègre parfaitement bien au nouveau paysage politique de la France à tel point qu’elle soutiendra l’Armée Napoléonienne en fournissant près de 45 000 hommes. La région voit progresser fortement son industrialisation avec l’arrivée du chemin de fer et la construction de deux canaux : un entre le Rhône et le Rhin, achevé en 1834, et un autre entre la Marne et le Rhin, en 1853.

Mais tout cela ne devait durer qu’un temps, la Guerre de 1870 voit l’Allemagne s’approprier l’Alsace-Lorraine. Et, même si, cette fois-ci, l’occupation sera moins longue que les précédentes, elle aura beaucoup plus d’impact sur la population locale. La seconde moitié du XIXe siècle et le XXe siècle vont connaître une formidable avancée sociale qui est l’accessibilité à l’éducation et c’est par le biais de celle-ci que les Allemands vont endoctriner en quelque sorte la population avec notamment l’obligation d’apprendre la langue allemande sauf dans les zones à majorité francophone qui demeurent nettement minoritaire puisqu’une grande partie de celle-ci a quittée la zone annexée avant 1873 et a été remplacée par une population germanophone.

Voilà 43 ans qui se sont écoulés depuis l’annexion de 1871 et les tensions entre les deux nations n’ont jamais été aussi exacerbées à tel point que l’une des plus violente guerre de l’Histoire de l’Humanité va éclater et faire la démonstration de toute l’horreur de la guerre moderne. Le Nord-Est de la France va se transformer en véritable Enfer sur Terre, 220 000 Alsaciens-Lorrains vont être incorporés dans l’Armée Allemande, les combats vont se figer dans les tranchées où pleuvent des tapis de bombes, la mitraille, la boue, l’humidité, les rats, les poux, les cadavres… Des conditions inhumaines où l’homme devient un monstre pour lui même ! Mais, au petit matin du 11 novembre 1918, à 11h, la lumière transperce les nuages orageux de la guerre : c’est l’Armistice ! Du 16 au 27 novembre 1918, les troupes Françaises défilent victorieusement en Alsace et sont accueillies dans la liesse populaire. Désormais, le plus dur reste à faire : réassimiler la population Alsacienne à la culture Française. L’Ancrage Allemand et en particulier la langue étant tellement bien implanté dans la région qu’il est difficile pour les autorités françaises de prendre le dessus, provoquant un réflexe identitaire et une volonté autonomiste de la part de certains députés alsaciens.

La Seconde Guerre Mondiale est une nouvelle épreuve des plus difficiles à endurer pour les Alsaciens, 430 000 personnes vont être évacuées au début de la guerre puis, durant l’occupation allemande suite à la défaite militaire française de juin 1940, 130 000 hommes âgés de 18 à 30 ans vont être enrôlés de force dans l’Armée Allemande, la plupart seront envoyés sur le front de l’Est, en Russie. Des réseaux de Résistances vont se constituer pour lutter contre l’envahisseur qui instaure un camp de concentration près de Natzwiller, en Alsace, le Struthof, où périront plusieurs milliers de déportés dont le valeureux Maire de La Rochelle, Léonce Vieljeux. Parmi ces déportés on recense également des juifs qui vont payer un lourd tribut durant cette guerre, 6 millions de morts dont 5000 juifs alsaciens soit un juif d’Alsace sur dix. La fin de la guerre est marquée par la prise de Mulhouse le 21 novembre 1944 par De Lattre de Tassigny et la prise de Strasbourg le 23 par Leclerc et sa 2e D.B. La contre-offensive allemande de janvier 1945 remet en cause la progression des Alliés et Strasbourg est assiégée à partir du 21 janvier. De Gaulle s’oppose aux Américains et ordonne à ses troupes françaises se trouvant dans Strasbourg de ne pas céder ! Un pari gagnant puisque la grande offensive franco-américaine assure la libération définitive de l’Alsace le 19 mars 1945. Néanmoins, derrière les scènes de liesse nationale, le bilan est lourd pour l’Alsace, pas moins de 50 000 Alsaciens auront payés de leur vie ce nouvel abîme de la première moitié du XXe siècle.

Au sortir de la guerre, la volonté d’une paix durable n’était plus que jamais clamée par les peuples Français et Allemands. Le rapprochement entre les deux nations vont se faire par le biais de la construction de l’Union Européenne avec notamment le choix de la ville de Strasbourg comme siège d’institutions européennes comme le Conseil de l’Europe, dès 1949, et le Parlement Européen, depuis 1999. Ce rapprochement est aussi symbolisé par la réconciliation franco-allemande de 1963 entre le Général De Gaulle et Konrad Adenauer.

Architecture

L’architecture alsacienne est symbolisée par les fameuses maisons à colombages que l’on retrouve à la fois dans les villes telle Colmar mais également dans les campagnes tel le village d’Hindisheim en-dessous de Strasbourg. Ces magnifiques maisons à pans de bois se caractérisent par l’emploie de trois types de matériaux bien distinct : il est commun d’y trouver un soubassement (rez-de-chaussée) en pierre qui, dans les villes, peut laisser place à une boutique ; puis, la partie supérieure (du premier étage au toit), quant à elle, est dite à pans de bois ou à colombages puisqu’elle laisse apparaître des poutres de chêne ou de châtaignier, le tout consolidé par un torchis d’argile, de paille et de crin renfermant un clayonnage (assemblage de pieux et de branchages entrelacés destiné à soutenir la terre/le torchis) de branches de noisetier offrant ainsi à la fois de bonnes propriétés d’isolations thermiques mais également une bonne étanchéité. Ainsi, l’on peut admirer de splendides demeures de ce type datant du XVIe siècle comme à Colmar avec la Maison Pfister (1537), propriété d’un chapelier nommé Scherer, qui se caractérise par sa tour d’angle et son balcon. Dans les villages campagnards, on retrouve surtout des habitations à pans de bois datant du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Mais l’architecture alsacienne ne se résume pas qu’aux maisons à pans de bois, il y a aussi des maisons en brique crépie dotées de pignons élancés et, parfois même, d’un oriel (avancée vitrée d’un ou plusieurs niveaux), en atteste l’incontournable Maison des Têtes de Colmar qui, elle, date de 1609.

L’Alsace renferme aussi toute une batterie de monuments plus institutionnels et religieux cette fois. Comme évoqué plus haut, dans la rubrique Histoire, la religion Catholique a eut une place prépondérante au sein de la région et a marquée son paysage architectural en y érigeant de majestueuses églises au style Roman d’abord, jusqu’au XIIe siècle, caractérisées par des formes géométriques épurées, l’Eglise d’Ottmarsheim (réplique simplifiée de la Chapelle Palatine construite par Charlemagne à Aix-la-Chapelle) en est un bon exemple. Puis, suivant les préceptes du style Gothique symbolisé par la nef de la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. Enfin, cette évolution cléricale de l’architecture prend une toute autre forme au XVe siècle avec le style dit Gothique Flamboyant qui rompt avec le style austère du siècle précédent, en atteste le véritable chef-d’œuvre qu’est la flèche ajourée de la Cathédrale de Strasbourg. Pour ce qui est du bâtit institutionnel, le Palais de la Régence (1547) à Ensisheim marque l’essor urbain de la Renaissance, quant au Palais du Conseil souverain à Colmar (1771), au Palais épiscopal des Rohan (1731-1742) à Strasbourg ainsi qu’à l’Hôpital Civil (1741) de Strasbourg, eux, marquent le prestige des édifices de l’ère du Classicisme à la Française. Les Allemands ont eux aussi marqués de leur empreinte l’architecture alsacienne avec notamment la construction d’une véritable ville nouvelle de plus de 400 hectares à Strasbourg à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Une architecture wilhelminienne symbolisée par les imposants Palais du Rhin et Palais Universitaire de Strasbourg dans les styles Néo-Renaissance et Néoclassique.

Enfin, on peut observer une dernière tendance architecturale qui se démarque dans l’étroite région alsacienne et ce n’est autre que les édifices militaires à vocation principalement défensives. L’emblème de ce type d’architecture est sans nul doute la Ligne Maginot construite dans les années 1930 et qui avait la lourde mission de rendre infranchissable la frontière entre la France d’une part et la Belgique, l’Allemagne et l’Italie de l’autre. Composée d’une véritable série de galeries souterraines reliant une multitude de casemates, de batteries, de postes avancés, de forts en béton (jusqu’à 3,50m d’épaisseur) armés de mitrailleuses ou de canons, le tout agrémenté par des champs de barbelés et de mines, des fossés et des rails antichars… autrement dit un véritable mur impénétrable se dressant là, devant l’ennemi qui préférera le contourner en passant par les Ardennes plutôt que de l’affronter. D’autres ouvrages plus anciens symboliseront la caractéristique propre à l’Alsace qui, pendant longtemps, n’était autre qu’une terre à défendre ! Au XIIIe siècle, ce sont toute une ribambelle de seigneurs qui se font construire des châteaux forts en hauteur, dominant et protégeant ainsi leur seigneurie. On en dénombrera pas moins d’une cinquantaine, révélant ainsi l’importance du pouvoir féodal des seigneurs sur leurs terres et le morcellement de l’autorité au sein du Saint Empire Romain Germanique. Ces différentes fortifications seront modernisées au XVIe siècle afin de mieux résister aux nouvelles armes mais peu survivront à la Guerre de Trente Ans ou au démantèlement ordonné par Louvois (important ministre sous Louis XIV) durant la seconde moitié du XVIIe siècle. S’ensuit des redoutables fortifications de Vauban dont la plus remarquable et la mieux conservée d’Alsace est sans doute celle de Neuf-Brisach.

Nature/Paysages

D’une superficie totale de 8 280 km2, l’Alsace offre une grande variété de paysages tous plus attrayants les uns que les autres. On peut regrouper trois ensembles distincts qui font la caractéristique de ce bout de territoire qui représente à peine 1,5% de la superficie de la France : la plaine rhénane, le piémont et la montagne vosgienne.

La plaine se distingue en étant la partie la plus basse en altitude mais également l’endroit où le risque sismique est le plus élevé du fait qu’elle soit prise, en quelque sorte, en étau entre la chaîne montagneuse des Vosges et le Rhin, et où les mouvements tectoniques sont les plus constants. Toutefois, il faut relativiser car les grands tremblements de terre sont tout de même assez rares en France. Et cette fine bande terrestre d’une longueur de 170 km du Nord au Sud et d’une largeur de 20 à 30 km d’Est en Ouest offre des conditions favorables pour l’implantation des villages ainsi que des cultures agricoles qui font la richesse de la région. Cet ensemble géologique est également un vivier pour l’expansion d’importantes forêts d’aulnes et de peupliers rompues par des prairies humides ou rieds (« roseaux » en allemand), qui se concentrent essentiellement dans la partie centrale de la plaine (nommé le Grand Ried) et abritent une multitude d’êtres vivants qu’ils soient animales ou végétales en atteste l’île de Rhinau qui abrite à elle seule 473 spécimens de plantes vasculaires (plantes à fleurs, fougères, prêles), 65 essences d’arbres et d’arbustes, ainsi que 142 mousses et hépatiques permettant la prolifération d’insectes (39 espèces de libellules, plus de 85 espèces d’abeilles et de guêpes sauvages, de nombreuses espèces de papillons…), d’amphibiens (5 espèces de crapauds, 7 espèces de grenouilles…), de reptiles (2 espèces de lézards, 2 espèces de couleuvres…), d’oiseaux (140 espèces environs – jusqu’à 5300 oiseaux d’eaux recensés en moyenne au mois de janvier) mais également des sangliers, des chevreuils, des renards… Cas particuliers de cette île qui est souvent décrite comme une véritable jungle, la forêt rhénane est un  lieu de vie où prolifèrent une faune et une flore abondante. Autre particularisme de la plaine rhénane, la forêt sèche qui, elle, est constituée principalement de chênes, de charmes et de pins, et qui, du fait de la composition des sols caillouteux et perméables, n’est pas adaptée aux cultures agricoles hormis à celles des céréales, expliquant ainsi la faible population qui l’a peuple. A contrario, les collines composées de lœssiques (limon calcaire réduit en poussière) sont, elles, de véritables mines d’or pour les cultures de céréales, des choux, du tabac ou encore du houblon.

Le deuxième grand ensemble de la géographie alsacienne est sans nul doute le fief de l’urbanisation de la région. Le piémont des Vosges, constitué de collines qui culminent à 300m ou 400m d’altitudes, contient tous les ingrédients qui en font un endroit où il fait bon vivre : une faible pluviométrie et ensoleillement intense une bonne partie de l’année. S’ajoute à cela la caractéristique de certains de ses sols qui sont composés de calcaire datant de l’ère du secondaire (≈ de -251 à -65 millions d’années). C’est la combinaison de ces différents facteurs qui en fait une terre viticole importante. La ville de Colmar, considérée comme l’une des villes les plus sèches de France, est un bon exemple des vertus positives du piémont qui ont participées à son rayonnement.

Enfin, le dernier ensemble caractéristique de la région est la montagne vosgienne qui se scinde en deux avec, d’une part, des sommets ne dépassant pas les 1000m d’altitude dans la partie Nord de l’Alsace, au-dessus de la Vallée de la Bruche, et qui sont propices à une occupation humaine assez dense notamment due à l’implantation d’industries du verre et du fer. C’est également dans cette zone géographique que l’on peut contempler divers châteaux forts bâtis avec le même grès rose que la Cathédrale de Strasbourg comme celui de Fleckenstein, près de la frontière allemande, ou encore le Château du Haut-Barr à Saverne, à l’entrée du Parc Naturel des Vosges du Nord. D’autre part, dans la partie Sud, l’on retrouve un massif beaucoup plus impressionnant avec une altitude pouvant atteindre les 1424m (point culminant) au Grand Ballon. Ces hauts sommets sont plus souvent soumis à des vents violents venus d’Ouest. Et la topographie du massif diffère en fonction de l’attitude où nous nous trouvons : en-dessous des 500m, les feuillus comme le chêne dominent ; entre 500m et 1000m, ce sont les forêts de sapins blanc qui règnent ; au-dessus de 1000m, prédominent les forêts d’érables sycomore et d’hêtres ; enfin, les sommets érodés sont, eux, tapissés de pelouses et de landes appelées hautes chaumes. La diversité de ces paysages permet d’abriter de nombreuses espèces animales dont les fascinants lynx, loups ainsi qu’une forte population de chamois (entre 500 et 600 individus).

Le Voyage

Lors de ce voyage fantastique, vous allez vous immerger dans la culture alsacienne et allemande, découvrir de nouvelles saveurs avec une gastronomie bien marquée, remonter le temps et contempler des paysages naturels et architecturaux absolument somptueux.

Ce voyage est un condensé d’émotions et de découvertes en tout genre, une parenthèse enchantée qui, je l’espère, vous marquera et vous procurera de bons souvenirs.

Budget du voyage

Il est préférable de réserver en priorité les hébergements, les billets pour les 2 jours à Europa Park ainsi que le Pass Alsace en utilisant le code de réduction.

Tableau de budgétisation du Voyage

Météo

Climat

Le climat alsacien est caractérisé par des saisons bien marquées, des hivers (de novembre à février) froids et rigoureux symbolisés par d’épaisses couches de neiges, des printemps (de mars à mai) capricieux soulignés par des vagues de froid et des giboulées, des étés (de juin à août) chaud et humide avec des températures pouvant atteindre les 30°C-35°C mais également avec plus de précipitations, et, enfin, des automnes (septembre et octobre) souvent ensoleillés et doux. Ces caractéristiques climatiques s’expliquent par le fait que l’Alsace se trouve dans une zone climatique intermédiaire où les influences océaniques tempèrent la rudesse du climat continental. Le taux d’ensoleillement pâti de cette démarcation saisonnière, naturellement moins élevé en hiver qu’en été, on atteint tout de même les 2160 heures d’ensoleillement en moyenne chaque année depuis 2017.

Les températures moyenne en juin en Alsace sont comprises entre 20 °C et 23°C en journée et peuvent descendre jusqu’à 12°C la nuit.

20°C et 23°C

Strasbourg

T-shirt et pantalon recommandé Prévoyez une petite laine pour les soirées plus fraîche.

Prévoyez un bon pull (que vous n'avez pas peur de salir) pour le Parc Minier Tellure, la température moyenne à l'intérieur y est seulement de 10°C !

Itinéraire Alsace - Allemagne

Dimanche 18 juin 2023

Trajet Aller

Trajet Aiffres – Karlsruhe

Partez d’Aiffres en direction de l’Allemagne à Karlsruhe pour une durée de voyage en voiture de 9h05.

Si vous en avez la possibilité, faites du covoiturage, cela vous permettra de réduire les coûts.

Trajet Aller

Fin d'après-midi

Karlsruhe

Fin d'après-midi

Dîner

Restaurant

Dîner

Soir

Süße Marie

Ce charmant hébergement, à seulement 4 km du centre-ville de Karlsruhe offre une belle chambre double avec une kitchenette, ce qui est parfait pour passer un bon séjour dans la ville de Karlsruhe tout en étant pas trop éloigné du célèbre parc d’attraction allemand, Europa Park.

Soir

Lundi 19 juin 2023
et
Mardi 20 juin 2023

Europa Park

Europa Park

Situé à seulement 23 km de l’hébergement, ce formidable parc d’attraction impressionne par…

Europa Park

Nuit

Schwarzwaldturmzimmer Lahr

Ce charmant hébergement de 29m² tout équipé et idéalement située est parfait pour passer un bon séjour dans la ville de Lahr/Schwarzwald tout en restant proche du célèbre parc d’attraction allemand, Europa Park.

Nuit

Mercredi 21 juin 2023

Visite de la ville de Strasbourg

Strasbourg

Capitale de la région Gand Est, cette ville de près de 300 000 habitants hors agglomération, née sous l’ère Romaine (vers 12 av. J.-C.) sous le patronyme d’Argentoratum, est une cité empreinte d’une histoire aussi riche que mouvementée. Considérée comme étant une véritable « ville musée », on peut lire le passage du temps à travers son patrimoine architectural exceptionnel qui lui vaut d’être inscrite au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO depuis 1988.

Aussi loin que l’on puisse remonter, Strasbourg a toujours été une cité fortifiée, ce qui ne l’empêcha pas d’être prise par les puissances de part et d’autre de la frontière à commencé par les « Barbares » au IIIe siècle puis les Alamans au Ve avant de faire partie intégrante du Royaume de France jusqu’en 870, date à laquelle elle repasse sous domination germanique et ce pour près de sept siècles. S’en suit une période de prospérité et d’émancipation au Moyen Âge. Bien que la ville face partie du Saint Empire Romain Germanique, elle s’affranchit en 1262 de la tutelle de ses évêques et se dote d’une Constitution en 1334. Elle s’élève ainsi en une cité indépendante qui voit son économie s’accroître en devenant un centre de négoce majeur de la plaine rhénane. Le vin, les céréales et les textiles font la richesse de la ville et son exportés à travers l’Europe. Durant la Guerre de Trente Ans (1618-1648), la cité marchande ne prend partie et reste neutre, ce qui lui vaut d’être épargnée de toute destruction. Même s’il est difficile d’établir un vainqueur dans cette guerre, la France de Louis XIV tend à l’être de part l’obtention de territoires, en particulier de l’Alsace. La ville de Strasbourg repasse donc aux mains des Français mais garde néanmoins une indépendance toute relative. Et à partir de 1681, le Roi Soleil l’intègre au royaume en mettant un terme à son indépendance. Malgré tout, la cité, représentée par un péteur royal, conserve une grande autonomie ce qui lui permet de rayonner de part le développement de son artisanat mais également sur le plan intellectuel et artistique symbolisé par la construction de chefs-d’œuvre architecturaux tel le majestueux Palais des Rohan par Robert de Cotte ou encore les fameuses fortifications de Vauban. A partir de la fin du XVIIIe siècle, cette cité florissante va connaître de bouleversants changements : la Révolution Française qui impacte à la fois sa population à travers les exécutions des opposants, mais également son architecture et en particulier des édifices religieux qui sont malheureusement détériorés ; la Guerre de 1870 qui a vue la ville être bombardée par les Prussiens puis, de nouveau, basculer dans leur camp. C’est d’ailleurs durant cette période d’occupation que la ville, alors capitale du nouveau Reichsland (région allemande regroupant les trois départements français annexés : le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Moselle), voie sa superficie être multipliée par trois ! Et c’est envers l’architecte Geoffroy Conrath que le Maire Otto Back se tourne pour réaliser ces travaux titanesques ; la Première Guerre Mondiale et ses 1,5 millions de Français morts ; la Seconde Guerre Mondiale qui voit la ville de Strasbourg se vider de sa population au début de la guerre, puis l’entrée des nazis avant que la grande offensive américaine d’août-septembre 1944, qui cause bons nombres de destructions au sein de la ville, et surtout la bravoure de la 2e Division Blindée du Général Leclerc ne l’a libère le 23 novembre 1944. Depuis la Seconde Guerre Mondiale, la ville s’est apaisée et représente aujourd’hui l’ouverture sur l’Union Européenne en accueillant le Conseil de l’Europe depuis 1949 et le Parlement Européen depuis 1958 (autrefois appelé Assemblée Parlementaire Européenne jusqu’en 1962).

Visite de la ville de Strasbourg

Matin

Trajet Lahr/Schwarzwald – Strasbourg

Parcourez les 50 km qui vous séparent de Strasbourg, soit environ 45 min de route.

Matin

Matin

Quartier La Petite France

strasbourg, petite france, alsace-90012.jpg

Matin

Midi

Restaurant Le Troquet des Kneckes

Considéré comme l’un des meilleur restaurant de la Dalmatie, le Restaurant Mediteran vous accueille dans un cadre enchanteur et propose des somptueux plats traditionnels dalmates revisités.

Il est préférable de réserver une table à l’avance.

Midi

Après-midi

Batorama

Après-midi

Après-midi

Musée Alsacien

Après-midi

Nuit

ibis budget Strasbourg La Vigie**

Fonctionnel et pas cher, c’est dans une chambre triple de 12m² comprenant une salle de bain privative que vous passerez cet agréable séjour sur Strasbourg.

Nuit

Jeudi 22 juin 2023

Matin

Musée Archéologique

Matin

Midi

Restaurant Muensterstuewel

Situé à quelques pas du Musée de Game of Thrones, ce petit restaurant est très prisé des habitants et des visiteurs pour sa bonne gastronomie locale et ses prix abordables. Chaque jour est un jour nouveau, la carte proposant des spécialités dalmates avec des produits frais et de qualités change, de quoi apporter un vent de fraîcheur aux habitués comme aux nouveaux venus.

Midi

Après-midi

Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

Après-midi

Après-midi

Musée Historique

Après-midi

Nuit

ibis budget Strasbourg La Vigie**

Fonctionnel et pas cher, c’est dans une chambre triple de 12m² comprenant une salle de bain privative que vous passerez cet agréable séjour sur Strasbourg.

Nuit

Vendredi 23 juin 2023
-
Choix 2

Matin

Trajet Strasbourg – Château du Haut-Kœnigsbourg

Prenez la route pendant un petit moins d’une heure, environ trois-quarts d’heure, pour partir à la découverte du majestueux Château du Haut-Kœnigsbourg, digne d’un compte de fée !

Matin

Matin

Château du Haut-Kœnigsbourg

Matin

Après-midi

Parc Minier Tellure

Situé à une demi-heure de route du château, le Parc Minier Tellure…

En option : Activité spéléologie

Après-midi

Fin d'après-midi

Trajet Sainte-Marie-aux’Mines – Colmar

Parcourez les 36 km qui vous séparent de la magnifique ville de Colmar où vous finirez ces formidables vacances. Environ 45 min de route.

Fin d'après-midi

Dîner

Restaurant Cantinetta

Faites une coupure proche de la cascade de Skradinski Buk et dégustez de goûteux plats traditionnels de la ville de Skradin, mélangeant à la fois des influences culinaires Vénitiennes, de l’arrière-pays Morlaque (petite région historique des Balkans, en Dalmatie, Herzégovine et Ouest du Monténégro, sur l’Adriatique) et Orientale, dans un cadre agréable au Restaurant Cantinetta. Puis reprenez votre périple en quête de découverte dans ce fabuleux parc national.

Dîner

Nuit

Tipi dans beau jardin

Cet hébergement sort indéniablement des sentiers battues et ne manquera pas de vous surprendre. Inscrit dans une démarche écologique, les propriétaires ont fait d’un sympathique petit jardin un havre de paix parfait pour un cours séjours.

Nuit

Samedi 24 juin 2023

Visite de la ville de Colmar

Colmar

Visite de la ville de Colmar

Déjeuner

Restaurant

Déjeuner

Après-midi

Trajet Colmar – Mulhouse

Prenez la route pour une durée de 40 min environ afin de rejoindre la ville de Mulhouse où se trouve le fameux Musée National de l’Automobile.

Après-midi

Après-midi

Musée National de l’Automobile

Après-midi

Nuit

Tipi dans beau jardin

Cet hébergement sort indéniablement des sentiers battues et ne manquera pas de vous surprendre. Inscrit dans une démarche écologique, les propriétaires ont fait d’un sympathique petit jardin un havre de paix parfait pour un cours séjours.

Nuit

Dimanche 25 juin 2023

Trajet Retour

Trajet Colmar – Aiffres

Après ce fantastique voyage au cœur de l’Alsace, il est temps de rentrer à la maison. Parcourez les 800 km qui vous séparent de votre domicile, un long trajet de 8h10 environs.

Même remarque que pour l’aller, si vous en avez la possibilité, faites du covoiturage, en plus d’avoir cette dimension écologique cher à nous tous, cela vous permettra d’économiser sur le coût important du trajet retour.

Trajet Retour

Activités

Lahr/Schwarzwald

Europa Park

Pass Alsace

MiniPass Alsace 48h

Pass'Alsace 3 jours

Strasbourg

Cathédrale Notre-Dame

Cathédrale - L'ascension vers la plateforme et la maison des gardiens

Cathédrale - Horloge astronomique

Musée Archéologique

Musée Alsacien

Musée Historique

Musée des Beaux Arts

Batorama
Circuit Strasbourg, 20 siècles d'histoire

Conseil de l'Europe

Journée du Vendredi 23 juin 2023 - Choix 1-2-3

Mémorial Alsace-Moselle

Camp de Struthof

Château du Haut-Kœnigsbourg

Parc Minier Tellure

En option : Parc Minier Tellure - Activité spéléologie

Villa Meteor

Saverne

Colmar

Cathédrale Saint-Laurent

Mulhouse

Musée National de l'Automobile

Autre Activité

Écomusée d’Alsace

Restauration

Gastronomie

Ce n’est pas les plats traditionnels qui manquent en Alsace ! Et le plus connue d’entre tous est sans conteste la choucroute. Cette bonne choucroute riche en vitamine C, plus communément servie en hiver, s’accompagne naturellement de viandes de porc telles la palette (morceau situé à l’avant du porc au niveau de l’épaule), le jambonneau, la poitrine fumée ou salée et, bien évidemment, les célèbres saucisses de Strasbourg. D’autres plats à base de viande sont très prisés en Alsace comme le baeckeoffe, une potée mêlant épaule d’agneau, paleron de bœuf et échine de porc marinés dans du vin blanc et accompagnés par de bons légumes du terroir (carottes, pommes de terre, oignons et herbes), le tout longuement mijoté au four. On ne peut également penser à la riche gastronomie alsacienne sans évoquer la grande variété de saucisses et de saucissons qu’elle propose : saucisse à frire (brotwurst en allemand), à cuire (kochwurst) ou au foie à tartiner (leberwurst), et saucisson noir (schwarzwurst), fumé (rauchwurst) ou bien au jambon (schinkenwurst) tout aussi bon. Et il ne faut pas oublier le succulent foie gras, véritable fleuron de la gastronomie alsacienne qui puise sa source au sein de la communauté juive (pendant longtemps, seule communauté à être autorisée à gaver les oies), puis grâce au grand chef cuisinier lorrain Jean-Pierre Clause qui conçu, à Strasbourg en 1778, le pâté de foie gras en croûte. Pour ce qui est du poisson, l’Alsace n’est pas en reste avec de très bons plats à la clé telle la matelote de poisson ou encore la carpe frite avec des pommes vapeur, du citron et du riesling. Pour terminer le repas, rien de mieux que de déguster le fameux munster avant de se ruer sur les nombreuses tartes alsaciennes : aux myrtilles, aux pommes, au fromage blanc agrémentée de raisins secs macérés dans du kirsch… il y en a pour tout les goûts.

Mais un bon plat alsacien ne saurait être apprécié à sa juste valeur sans un bon vin. Et question vins, on peut dire que l’Alsace a su en faire un produit de qualité en atteste son AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) obtenue en 1962 et son AOC Alsace Grand Cru obtenue treize ans plus tard. La particularité de la culture viticole de l’Alsace, étiré sur près de 170 km du Nord au Sud à une altitude entre 200 et 400m et ne dépassant pas les 4 km de largeur, lui offre des propriétés singulières propices à l’emploie de différents cépages et par conséquent à la production d’une grande variété de vin en particulier des vins blancs et rouges mais on peut trouver chez certains producteurs du vin de glace ou du vin de paille. Une dizaine de cépages agrémentent la terre alsacienne et, parmi eux, on retient surtout l’incontournable riesling reconnaissable pour son goût fruité et sa fraîcheur en bouche ; il y a aussi le gewurztraminer réputé pour ses arômes de fruits tropicaux, de pétales de rose et d’épices ; le sylvaner parfais pour les repas de tous les jours ; sans oublié la gamme des pinots dont le pinot gris très prisé et le pinot noir, seul cépage rouge autorisé en Alsace. Outre la culture viticole, la région du Nord-Est de la France se démarque aussi pour sa tradition brassicole importante qui lui vient de la culture allemande, lorsque ces derniers ont pris le contrôle de l’Alsace de la Guerre de 1870 à la Première Guerre Mondiale. Durant cette courte période, ils lui ont donné un essor considérable et aujourd’hui, les sept brasseries en Alsace (Adelshoffen, Fischer, Heineken, Karlsbrau, Kronenbourg, Meteor et Schutzenberger) produisent pas moins de 60% du volume national de bière soit une production totale d’onze millions d’hectolitres ! Enfin, on peut tout simplement se contenter d’un bon digestif comme le schnaps (eau-de-vie) ou la bowle (boisson à base de fruits de saison macérés dans du vin blanc ou rouge) accompagné d’un délicieux kouglof (brioche au levain sucré ou salé cuite dans un cylindre cannelé).

flammekueche-7350243_1920

La flammekueche

Cette célèbre tarte flambée originaire du Kochersberg cuite au four à bois et garnie de crème, de lardons fumés et d’oignons fait la part belle à tout le savoir-faire de la gastronomie alsacienne et surtout à sa simplicité qui lui vaut d’être réalisée dans toute la France et bien au-delà. Une bonne bière ou un verre de vin blanc est parfait pour accompagner ce plat traditionnel.

le-repas-marcaire-servi-a-la-ferme-auberge-de-la-wassmatt-a-wasserbourg-est-tres-gouteux-photo-l-alsace-vanessa-meyer-1657299054

Repas marcaire

Repas débutant par une tourte à la viande accompagnée, dans le Sud, du roigabrageldi (pommes de terre revenues avec des oignons et du lard) et servie avec de la palette fumée. Puis, on termine ce succulent repas en dégustant un fromage de Munster et une tarte aux myrtilles.

Lahr/Schwarzwald

Restaurant Pet Bunara

Restaurant Gourmet Kalelarga

Parfait pour les petits-déjeuner

Restaurant Kastel

Restaurant Foša

Strasbourg

Restaurant Le Troquet des Kneckes

Restaurant Muensterstuewel

Restaurant La corde à linge

Restaurant Le meteor

Restaurant Winstub-Meiselocker

Restaurant Chez l’Oncle Freddy

La Petite Pierre

Restaurant Villa Spiza

Restaurant Šperun

Colmar

Restaurant Brasserie Schwendi

Restaurant Brasserie des Tanneurs

Restaurant Bartholdi

Restaurant Au Schongauer Restaurant-Musée Unterlinden

Hébergements

Lahr/Schwarzwald

Schwarzwaldturmzimmer Lahr

Einzimmerwohnungmit großem Balkon

Rince

Strasbourg

ibis budget Strasbourg La Vigie**

Camping de Strasbourg

hotelF1 Strasbourg Pont de l'Europe

Studio Schilick

Montempô Apparthôtel Strasbourg

Premiere Classe Strasbourg Ouest

Colmar

Tipi dans beau jardin

Passage des Romains studio

B&B HOTEL Colmar Vignobles Ouest

Tiny-house

Gîte de Bénédicte Fribourg

Autres Hébergements

Schöne Souterrain Wohnung (WLAN/Parken kostenlos)

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Optio, neque qui velit. Magni dolorum quidem ipsam eligendi, totam, facilis laudantium cum accusamus ullam voluptatibus commodi numquam, error, est. Ea, consequatur.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Optio, neque qui velit. Magni dolorum quidem ipsam eligendi, totam, facilis laudantium cum accusamus ullam voluptatibus commodi numquam, error, est. Ea, consequatur.